Encore méconnu en France, Un vrai crime d’amour (1974) invite à (re)découvrir la part dramatique du cinéma de Luigi Comencini, trop rapidement associé à l’âge d’or de la comédie à l’italienne. Loin de renoncer à l’analyse de mœurs qui faisait le sel de son film précédent (L’Argent de la vieille, 1972), Comencini trouve dans le genre du mélodrame l’occasion de déployer sa veine sociale sur le terrain plus sensible de l’exploration du sentiment amoureux.
- Esther Hallé